La population rurale represente environ 76 % de la population total en 1846, à la fin du siécle elle ne représente plus que 60%.
Les facteurs de cet exode sont liés à la mécanisation du battage:

La machine à battre va lancer sur les chemins les journaliers qui n'ont plus cette tâche à faire l'hiver: Un exploitant avait besoin de 49 ouvriers pour 160 journée de travail chacun pour éxécuter ce lourd travail, il lui faut seulement 9 personnes pour 125 journées! donc 40 individus se retrouve sans emplois!

La disparition des "métiers domestiques"
Souvent les ruraux avaient un second métier pour l'hiver,les femmes filaient la laine et les hommes tisssaient, l'explosion industrielle avec la machine à vapeur dans les textiles va ruiner cette économie domestique.

Le Service militaire obligatoire pour tous
Le voyage à la "Ville", la découverte d'un autre style de vie, et de consommation vont influer sur les choix des jeunes gens. Les comptemporain s'en plaindront comme Une perte des valeurs de la société du temps("deshabitue du travail des champs et donne le goût de la ville") . Les sous officiers sortis du rang veulent une "place", souvent dans les chemins de fer prestige de l'uniforme, du salaire à l'année.

Initié sous le régne de Napoléon III à la fin du siécle, le réseaux construit en étoile par les grandes compagnies, (Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée, Compagnie d'Orléans, Compagnie du Midi, Compagnie du Nord, Compagnie de l'Est, Compagnie de l'Ouest), va être poursuivi sur les axes les moins rentables par la loi du17 juillet 1879, adoptant le plan Freycinet. Ce plan qui devait permettre de desservir toutes les sous-préfectures fut quasiment achevé en 1914.Cette percolation du Chemin de fer dans les campagnes, avec des réseaux a voie métriques va accroitre encore plus cette emigation vers les grandes ville et la plus grande Paris

La loi du 16 juin 1859, va apporter à Paris près de 500 000 nouveaux habitants, et la croissance continue de façon ininterrompue jusqu'au début du XXe siècle, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entoure la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d'Auteuil, Les Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle-Saint-Denis,