Assistance
La société est fortement marquée par les valeurs issue du christianisme.

Sous l'ancien régime la notion de charité est l'ossature des valeurs du temps, c'est l'une des trois vertus théologale qui s'exprime dans les sept oeuvres de miséricorde.

- Nourrir les affamés.
- Désaltérer les assoiffés.
- Vêtir les démunis.
- Soigner les malades.
- Accueillir les pélérins.
- Visiter les prisonniers.
- Ensevelir les morts.

Ces thèmes seront repris par des confréries, corporatives ou non pour porter secours et/ ou enselir les morts. (Les charités).

Le XIX siécle va s'efforcer de passer de la notion de charité à la notion d'assistance, de substituer l'initiative privée et confessionelle à la prise en charge institutionelle. Ce mouvement prend naissance dans les texte de la convention: " Les secours public sont une dette sacrée. La société doit la subsistance au citoyen malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler". Au centre de cette problématique deux notions:
La notion de besoin, qui se traduit par une insuffisance de ressource, un manque par rapport à ce qui est nécessaire à la vie, à la l'existence.. Cette notion est relative: elle est à l'appréciation de l'autorité qui est chargé de dispenser le secours. Le calcul portera moins sur la mesure de l'étendue des besoins que sur les capacité des resources du demandeur.
La notion de populations dangereuses ( Paul Céré, 1884)
Préocupations constante de la société de "surveiller et punir" (M. Foucault), donc d'identifier et de contrôler ces populations. Cela va se traduire d'une maniere forte qui va marquer pour des siecles nos institutions hospitaliere par " le grand renfermement " mis en oeuvre par Louis XIV avec la création de l'hôpital général. Chaque commune va s'occuper de ses pauvres.
La révolution industrielle va accentuer et radicaliser le probléme en provoquant l'exode rural: La premiere conséquence est la rupture des solidarités familliales et communautaire, de la socité rurale
La deuxieme est la concentration dans les villes et sites industriel des pauvres, accélérée par l'extention du réseau férré. (Paris et le grande ville,le textile). L'obligation d'assistance va se faire jour: on ne peut abandonner à la misère une proportion sans cesse croissante de la population " armée de réserve industrielle". La troisieme république va acter les résolutions de la constituante et mettre en oeuvre les principes dégagés au congrés international de l'assistance publique de 1884.
les 3 principes de l'assistance:
- Assistance obligatoire pour les collectivités
- Assistance accordé selon le cadre territotial le plus proche de l'intéréssé (Domicile de secours)
- Accordé uniquement aux individus sans ressources qui ne peuvent travailler.
La III° République met en place des institutions innovantes dans le domaine social : loi du 17 Juillet 1893 sur l'assistance médicale gratuite, loi du 9 Avril 1898 sur la responsabilité des accidents du travail, loi du 14 Juillet 1905 sur l'assistance aux vieillards, infirmes et incurables. Elle réalise les grands principes de l'action sociale en direction de l'infirmité. Ces lois reflètent un humanisme face à la question du paupérisme. Cette volonté sera incarnée par H. Monod, à la direction de l'assistance publique, direction créée au ministère de l'Intérieur en 1886, et au Conseil supérieur de l'assistance publique installé en 1888. "Les valides sont exclus de notre formule" réaffirme Monod en 1900 (Congres de l'assistance publique et de bienfaisannce privée) en précisant: "L'assistance publique ne devrait être, hors les circonstances exceptionnelles, que l'assistance légale, c'est-à-dire celle dont la loi, non seulement règle l'administration mais consacre le principe et ordonne l'institution. [...] L'État n'a pas à se montrer bienfaisant." D ou la doctrine elaboré par Teissier du Cros (1889)
"1° Ne rien donner avant enquête;
2° Choisir le genre d'assistance qui devra mettre le malheureux en état de travailler et par là amènera son relèvement matériel et moral."
"Ainsi: les valides au travail, les malades à l'hôpital, les enfants aux écoles, les infirmes à l'hospice ou soutenus par des pensions, les mendiants endurcis relégués dans une maison de détention, quelle magnifique perspective!"